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„Cet ouvrage rassemble la première partie des actes du 3e Congrès du CRI2i consacré aux débats autour des imaginaires que suscite la question de l’altérité. Cette notion a beau avoir été largement analysée en philosophie et en sciences humaines, elle continue à nous préoccuper, présidant à notre conscience et imposant un questionnement incessant. Le rapport à l’Autre n’a jamais été aussi problématique que dans le contexte mondial actuel où les nouvelles valeurs de standardisation véhiculées par la culture de la mondialisation font face à l’hégémonie croissante des revendications identitaires. L’époque est marquée par le brassage des identités, voulu par le nouvel ordre mondial, et la pensée unique libérale se heurte à une opposition farouche des groupes sectaires et des mouvements radicaux. Qu’est-ce qui justifie cette flambée de violence qui frappe au quotidien, çà et là, et ces discours brandissant la bannière de l’inimitié, sinon le rejet de la différence et la négation de l’altérité ? Qu’est-ce qui triomphe aujourd’hui partout dans le monde sinon l’exclusivisme, l’intolérance et la haine de l’Autre ? C’est dans ce contexte tendu, placé sous le signe du choc des civilisations, que s’affirme le besoin de revisiter la notion d’alteritas et de confronter les imaginaires philosophique, artistique et littéraire relatifs à la notion de l’Autre dans sa relation dialectique avec celle de l’identité collective. N’est-il pas temps de réévaluer l’image de soi et de réajuster la représentation de l’Autre ? De dépasser le nombrilisme et l’ethnocentrisme afin de passer d’une altération à une véritable altérité ? Les anciens Grecs, à l’instar de maintes cultures, ont déjà multiplié les figures de l’Autre mais ont perçu l’altérité surtout sous un angle négatif. Prenant un caractère centripète, leur conception de la cité s’articulait autour des privilèges propres uniquement aux citoyens libres qui devaient occuper le centre, tout en repoussant dans la marge et selon une catégorisation spatiale, tous ceux jugés différents : non seulement les étrangers, les barbares et les ennemis, mais également les femmes, les esclaves et les éphèbes.” (din „ Avant-propos”)
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„Le second volume des actes du IIIe Congrès International du CRI2i sur les « Imaginaires de l’altérité » rassemble les contributions qui ont abordé ce thème à partir de quelques témoignages littéraires et artistiques. En dehors du fait que la question du rapport de soi à l’autre parcourt en filigrane toute forme de représentation, elle prend toute son ampleur dans certaines œuvres où elle constitue plutôt un véritable enjeu. La création littéraire, et plus généralement artistique, en tant que lieu privilégié de questionnement et de remise en cause des présupposés fondateurs de la pensée de l’autre, concourt à forger des imaginaires qui instaurent de nouvelles identités et reconfigurent une nouvelle dialectique entre ipséité et altérité. Les contributeurs de ce volume ont braqué la lumière sur plusieurs visages de l’altérité et se sont employés à cerner les archétypes déterminant son émergence ainsi que les stéréotypes qui lui sont attachés. Un large éventail de genres littéraires et artistiques a été exploré : chanson de geste, roman médiéval, littérature d’expression française ou roumaine, science-fiction, autofiction, autobiographie, etc., aussi cinéma, art brut et art contemporain. Par-delà leur variété, les genres interrogés mettent en avant les diverses formes d’une altérité pensée en termes de nationalité, de religion, d’ethnie, de race, de sexe, d’identité sexuelle et de corps.” (din „Introduction”)
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„Prin această traducere aducem un omagiu tuturor colegilor români; această carte publicată în limba română este în același timp o mare onoare și o mare bucurie pentru autorul ei, care mulțumește tuturor celor care au făcut posibilă apariția aceastei lucrări, iar traducătorul Cosmin Mihail Coatu merită sincere mulțumiri. (...)
Studiul armatei romane cuprinde două părți care nu pot fi separate: armata romană a fost o instituție și în același timp un instrument de război. Predecesorii noștri din secolul al XX-lea nu au văzut decât primul aspect; cu siguranță este un aspect indispensabil, dar la fel de important este și al doilea aspect despre care trebuie să vorbim. Căci finalitatea, rațiunea de a fi a unei armate este războiul și ținta soldatului este victoria, lucru pe care îl amintește Charles Ardant du Picq.” (din „Prefață”)